Sous l'emprise d'un manipulateur ?
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Si aujourd’hui vous avez du mal à dire NON, alors vous trouverez peut-être l’explication dans cet article. Surtout si ce NON, c’est à un proche que vous avez du mal à le dire.
Avez-vous ces problèmes ?
De façon générale, vous avez du mal à dire non, que ce soit face à un chef, à des collègues, ou encore à votre conjoint.
De façon générale, vous avez du mal à fixer vos limites. D’ailleurs, fixer vos limites n’est pas du tout une habitude ; et bien souvent vous n’y pensez même pas… Vous avez l’habitude de répondre OUI; c’est naturel chez vous…
Et malheureusement, dès que vous essayez (enfin) de fixer une limite à quelqu’un, cela vous tracasse pendant plusieurs jours. Vous y repensez souvent. Et vous vous sentez coupable d’avoir agi comme vous l’avez fait… Même si au fond de vous vous savez que vous avez eu raison d’agir ainsi… Et ça, c’est insupportable ! Vous en souffrez !
Dire non, c’est quelque chose de difficile pour vous. Mais cela est encore plus difficile quand il s’agit de le dire à certains membres de votre famille : un père, une mère, un frère ou encore une sœur par exemple…
Non seulement c’est difficile pour vous de dire non à ce proche, mais vous vous rendez compte que, d’une certaine façon, vous sabotez votre propre vie pour ce proche. Volontairement ou non, vous vous empêchez de réussir ! Parce que vous vous sentez coupable de réussir…
En effet, vis à vis de cette personne vous avez le sentiment d’être ou d’avoir été privilégié… parce que votre vie est, ou a été, plus facile pour vous que pour ce proche ! C’est bête, mais c’est ainsi…
Du coup, comme vous vous sentez privilégié et que cela vous fait culpabiliser, vous vous sentez responsable de votre proche, et vous vous sentez obligé de faire quelque chose pour lui.
A cause de ce sentiment de responsabilité, vous ne vivez pas pleinement votre vie, et vous faites EN FONCTION de ce proche. Vos choix, vous les faites en fonction de lui. Volontairement ou non, vous agissez comme si vous deviez tenir compte de ce proche dans vos décisions.
Du coup, vous faites attention à être toujours disponible pour lui. Vous êtes allé, ou vous iriez, jusqu’à refuser un emploi si les horaires ou le lieu vous empêchaient d’être disponible pour ce proche. Si vous n’avez pas encore déménagé, c’est certainement lié à cette relation… au moins en partie…
Vous aimeriez prendre vos décisions sans être influencé par cette relation. Mais vous n’y arrivez pas. Au fond de vous, vous avez toujours peur de lui faire du mal, vous avez peur de le fâcher, vous avez peur d’être égoïste, vous avez peur de ce qu’il pourrait penser…
Vous éprouvez aussi un sentiment d’obligation.
Devant votre situation « privilégiée », vous vous dites que vous DEVEZ aider ce proche. Vous devez l’aider financièrement, matériellement, ou encore à travers des services.
Vous vous sentiriez coupable de ne pas lui venir ainsi en aide. Vous auriez mauvaise conscience…
Et encore une fois, vous freinez votre propre vie pour ne pas « aggraver » la différence entre ce proche et vous…
Pour vous convaincre de l’aider, votre proche rappelle souvent ce qui le fait souffrir. Il met en évidence sa fragilité. Il se présente comme une victime. Ce qui augmente votre malaise… Vous vous sentiriez vraiment coupable de ne rien faire pour lui…
Pourquoi ?
La raison se trouve dans votre passé, et celui de votre proche. Je vais y venir…
Juste avant, demandez-vous ce que vous attendez…
Aimeriez-vous changer votre proche ? Aimeriez-vous qu’il se secoue un peu ? Aimeriez-vous changer son passé ? Changer votre passé ?
Alors je vais vous citer Léon Tolstoï :
Chacun pense à changer le monde, mais personne ne pense à se changer soi-même.
Comme le dit Tolstoï, c’est d’abord à nous de changer.
J’écris cet article pour vous y aider. Et cela commence par le fait de comprendre mieux votre situation… En comprenant ce qu’il se passe, en comprenant le poids du passé sur votre vie d’aujourd’hui, vous aurez les premières clés des portes du changement…
Le description que je viens de faire m’amène à ceci :
S’il est difficile de s’affirmer, c’est parfois à cause d’un PARENT TROP DEMANDEUR.
Voilà une des grandes causes du manque d’affirmation de soi. Bien sûr, ce n’est pas vrai pour tout le monde. Le manque d’affirmation de soi de certaines personnes est lié aussi à bien d’autres choses (dont je parle ou parlerai sur mon site).
Mais aujourd’hui c’est de cette cause que je parle. Et si vous vous êtes reconnu à travers la description ci-dessus, la suite de cet article va vous parler…
Alors je répète l’idée que je viens d’évoquer :
S’il est difficile de s’affirmer, c’est parfois à cause d’un PARENT TROP DEMANDEUR.
En effet, si un de nos parents avait l’habitude de nous demander beaucoup autrefois, quand nous étions enfant, alors cette habitude a un impact sur la vie d’adulte que nous menons aujourd’hui…
Habitués à répondre à ses exigences depuis l’enfance, nous trouvons difficile aujourd’hui de dire non à ce parent... même si nous sommes devenus adultes, et donc libres (en théorie)…
Quand nous essayons de lui dire non, nous nous sentons coupables, comme je l’ai décrit plus haut.
Alors pourquoi nous ne réagissons pas ?
Une des premières raisons à notre manque d’affirmation de soi, c’est que nous n’avons pas réellement la liberté de refuser. Ici je ne parle même pas de l’emprise que notre parent a sur nous depuis l’enfance, cette emprise évoquée ci-dessus.
Ici je parle juste de la façon bien particulière que notre parent a d’exiger quelque chose de notre part.
Souvent, sa demande n’est pas claire. Elle est plutôt sous-entendue, comme si notre aide était implicite ou évidente.
Et bien sûr il joue sur la culpabilité. Même si ce n’est pas dit, les choses sont présentées d’une telle façon que nous n’avons pas vraiment le choix… Ce serait honteux de lui refuser cela…
Nous n’avons pas vraiment le choix... Sa demande n’est pas formulée clairement… Bref, nous n’avons pas vraiment la possibilité de dire non. Dans notre tête, dire non reviendrait à déclencher des hostilités.
Bien sûr il s’agit là d’une forme de manipulation… Nous sommes piégés, en quelque sorte…
Ci-dessous vous trouverez une description de ce parent, afin de mieux le reconnaître. J’y reviendrai dans une dizaine de lignes.
Juste avant, regardons comment nous sommes tombés dans ce piège et ce qu’il se passe quant nous tentons de nous en échapper…
Comment sommes-nous tombés dans ce piège ?
Comme je l’ai dit, ce piège s’est refermé sur nous pendant notre enfance.
Enfants, nous avions besoin d’amour et de sécurité matérielle (un toit, à manger, etc.). Comme tous les enfants, nous dépendions de nos parents. Nous en dépendions affectivement et matériellement.
Dans ces conditions, bien sûr il était difficile pour nous de résister.
Comme ce parent était tout pour nous, nous cherchions à lui faire plaisir…
Nous voulions le combler…
Le problème, c’est que ce parent a profité de notre désir de le combler pour exiger beaucoup de nous. Il a exigé que nous comblions le besoin et le manque très (trop) grand dont il souffrait.
Ce manque, j’en parle dans la fiche récapitulative que vous pouvez télécharger au bas de l’article.
Enfant, nous étions plus ou moins contraints d’accepter cette situation.
Mais même une fois devenus adultes, nous nous sentons encore contraints d’accepter cette situation… Pourquoi ?
Que se passe-t-il dans notre tête quand nous essayons de nous libérer de ce parent et de notre passé ?
Voici la réponse :
Dès que nous prenons un peu de distance, dès que nous essayons de nous émanciper, ce fichu sentiment de culpabilité revient…
Nous avons alors l’impression de laisser tomber ce parent, de l’abandonner, voire de le trahir !
De la même façon, et comme on l’a vu, dès que nous voulons lui refuser une demande, nous nous sentons coupables. Et nous finissons par craquer, surtout si de son côté ce parent se met à fait vibrer ce sentiment de culpabilité…
Au final, nous avons beaucoup de mal à nous libérer de cette emprise.
Dans ces conditions, bien sûr, notre habitude à dire oui nous joue des tours… Nous avons été tellement habitués à accepter toutes les demandes, et à nous sentir coupables d’en refuser certaines, que nous nous comportons de la même façon avec les autres personnes en général…
Et voilà pourquoi nous ne réussissons pas à nous affirmer face aux autres personnes que nous rencontrons dans notre vie…
Voilà pourquoi nous ne pensons même pas à dire non…
Comme promis, je vais vous donner une DESCRIPTION DÉTAILLÉE de ce PARENT TROP DEMANDEUR.
Vous trouverez cette description dans la FICHE RÉCAPITULATIVE liée à cet article.
POUR TÉLÉCHARGER TOUT DE SUITE cette fiche, il vous suffit de compléter ce formulaire…
Vous recevrez AUSSITÔT la fiche par E-MAIL :
lazzerini écrit :
Je vous remercie pour tous vos conseils. Une question cependant : est-il courant qu’une victime de manipulations se demande si elle n’est pas elle même manipulatrice?
Camille Legros écrit :
Bonsoir,
Je me reconnais dans ce mots.
Après avoir vécu sans mes géniteurs en appartement et en aventure en solitaire choisie; je suis retourner chez eux avec les confinements à bientôt 34 ans et je suis retombée dans le « piège » mes parents sont trop demandeurs (ils l’ont toujours été; pourtant j’ai déjà réussi à partir seule en aventure; je suis capable de recommencer (peut-être cette fois-ci avec une professionnelle pour défusionne); j’en suis amenée à détester les repas de famille (mes géniteurs ont le don de me culpabiliser de ne pas « tout leur dire » (‘d’autant qu’ils m »hébergent donc pour eu ils s’arrogent le droit de tout savoir) sauf qu’à force de leur « raconter ma vie à contrecœur » je ne vis plus (je vis pour non et non pleinement pour moi-même). Peut-être ont-ils peur de se retrouver à deux face à leurs propres vides, propres angoisses, propres insécurités (que je ne peux plus combler à leur place). A croire que mes géniteur n’ont pas de vie en dehors de moi.