Impossible de vous affirmer ?
Comment apprendre à vous affirmer : Téléchargez 20 exercices tout de suite !
Dans cet article vous allez découvrir le lien qui existe entre un billet de 100 dollars, l’affirmation de soi et le fait de passer à l’action…
Dans ma dernière vidéo « Réussir sa vie : Attention cet exercice est dangereux ! », je vous donne un exercice pour vous aider à trouver ce que vous voulez VRAIMENT dans votre vie.
Le problème, c’est que cela ne suffit pas. Il ne suffit pas de se dire « Je veux cela » pour l’avoir.
Oui, c’est une condition nécessaire. Mais ce n’est pas une condition suffisante.
Une fois que vous aurez fait l’exercice que je vous propose dans la vidéo « Réussir sa vie : Attention cet exercice est dangereux ! », vous verrez apparaître des opportunités que vous ne voyiez pas auparavant.
Voir une opportunité, c’est bien.
La saisir, c’est mieux… Vous ne pensez pas ?
Alors dans les lignes qui suivent je vais vous raconter une courte histoire.
Mon but ici, c’est de vous aider à mieux saisir la différence entre « passer à l’action » et… « passer à l’action »…
Passer à l’action : Que feriez-vous pour 100 dollars ?
Cette histoire me vient du conférencier Jack Canfield, auteur de nombreux best-sellers.
Comme il le dit lui-même, « Rien n’arrivera avant que vous n’agissiez ».
Cette histoire, c’est une histoire qu’il a vécu dans plusieurs de ses séminaires… au moment où il sortait un billet de 100 dollars de son portefeuille…
Il se mettait alors à exhiber le billet de 100 dollars devant son public, et demandait : « Qui veut ce billet de 100 dollars ? »
La plupart des gens levaient alors la main.
Certains, plus motivés, l’agitaient pour se faire remarquer.
Et d’autres, encore plus motivés, se mettaient à hurler pour se faire remarquer davantage : « Moi je le veux ! »
La question que j’aimerais vous poser est la suivante :
A laquelle de ces catégories de personnes appartenez-vous ?
Qu’auriez-vous fait ?
Passer à l’action : Le lien entre un billet de 100 dollars et le passage à l’action
Toutes ces personnes qui levaient la main étaient passées à l’action en exprimant leur désir de recevoir le billet.
Pourtant Jack Canfield continuait à exhiber devant elles le billet de 100 dollars.
Et toutes attendaient que Jack Canfield se décide et donne enfin ce billet à quelqu’un.
Mais rien ne se passait.
Personne ne recevait ce billet de 100 dollars…
Sauf parfois… quand une personne pragmatique se levait pour aller prendre le billet des mains de Jack Canfield. Ce qui n’arrivait pas à chaque séminaire…
Et c’est là où je veux en venir (et Jack Canfield aussi) : son auditoire se limitait lui-même dans l’action qu’il décidait d’entreprendre…
Toutes ces personnes qui se démenaient pour obtenir le billet de 100 dollars, mais restaient assises, avaient choisi d’utiliser leur énergie pour une action presque vaine.
Une action qui avait peu de chances d’aboutir, et qui dépendait du bon vouloir d’une autre personne…
Bien sûr, certaines de ces personnes, peut-être même la plupart, avaient eu l’idée de se lever elles-aussi, et d’arracher ce billet des mains de Jack Canfield.
Mais elles ne l’avaient pas fait.
Pourquoi ?
Le lien entre un billet de 100 dollars et l’affirmation de soi : les peurs
Quand Jack Canfield demande à son auditoire pourquoi celui-ci s’est retenu alors qu’il était sur le point de se lever, voici ce que son auditoire répond :
« Je ne voulais pas donner l’impression de tenir aussi désespérément à ces 100 dollars. »
« Je ne voulais pas avoir l’air cupide. »
Dans ce cas, c’est la peur du jugement des autres qui a freiné les personnes.
Car ces personnes se demandaient au fond d’elles « Qu’est-ce que les autres vont penser de moi si je me lève ? »
Mais ce n’est pas la seule raison.
Le lien entre un billet de 100 dollars et l’affirmation de soi : la soumission à l’autorité et le conformisme
D’autres se retiennent parce qu’ils ne savent pas si c’est « convenable » d’agir ainsi.
Ils se soumettent à une autorité, à des règles implicites, à la manière de penser du plus grand nombre…
Ils obéissent à une sorte de conformisme. Ils tiennent à respecter des normes, qui dictent ce qu’on a le « droit » de faire, ou de ne pas faire…
Il se demandent : « Est-ce que ça se fait ? », « Est-ce que ça peut se faire ? »
Ces personnes justifient leur manque d’action de la façon suivante :
« J’attendais des directives supplémentaires. »
« J’avais peur de faire une gaffe et que l’on me juge ou qu’on se moque de moi. »
« Je ne savais pas si votre intention était vraiment de nous le donner. »
Ces personnes attendaient qu’on leur donne la permission d’agir de façon efficace…
Et attendant désespérément cette permission, elles s’agitaient sur leur siège… Brassant de l’air, et gaspillant leur énergie…
Le lien entre un billet de 100 dollars et le passage à l’action : les excuses et l’« excusite »…
Enfin, il y a le groupe atteint d’ « excusite », cette « maladie » qui consiste à se trouver des excuses pour justifier son inaction :
« J’étais assis loin au fond de la salle. »
« D’autres en ont sûrement plus besoin que moi. »
Alors maintenant, laissez-moi vous poser cette question :
Et vous ?
Vous seriez-vous levé ?
Franchement ?
Passer à l’action : À quelle catégorie de personnes appartenez-vous ?
Pour répondre à cette question, imaginez bien la scène ; imaginez-vous dans la salle au milieu de toutes ces autres personnes…
Ces personnes devant lesquelles vous vous lèveriez tout à coup pour prendre le billet, et qui vous fixeraient toutes d’un air ahuri ?
Imaginez aussi le regard du conférencier, pointé vers vous, au moment où vous lui prendriez le billet des mains ?
Si vous êtes honnête avec vous-même, vous répondrez probablement « non, je serais resté assis comme toutes ces autres personnes ».
Et demandez-vous ensuite quelles sont les raisons qui vous auraient empêché de vous lever ?
La peur d’être jugé et critiqué ? La peur de paraître cupide ? La peur de vous ridiculiser ? La peur de mal agir ? La peur de vous sentir mal devant tout le monde ?
Ce truc qui vous empêche de passer à l’action, et qui gâche votre vie…
Le problème, c’est que ce truc qui vous aurait empêché ce jour-là de vous lever, c’est aussi ce truc qui vous empêche aujourd’hui d’agir dans votre vie, et de réussir ce projet auquel vous rêvez.
Aristote disait :
« Nous sommes ce que nous répétons chaque jour. L’excellence n’est pas un acte, c’est une habitude… »
Autrement dit, si chaque jour vous faites vos choix et prenez vos décisions en fonction des attentes des autres, en fonction de leur regard, en fonction de règles imaginaires, par conformisme, alors c’est au final votre vie entière qui dépend de ces règles.
« Vous êtes ce que vous répétez chaque jour ! »
Par exemple, si comme moi vous êtes issu d’un milieu (très) modeste, et que vous continuez à vous comporter selon les règles de votre milieu, en veillant à ne pas choquer votre entourage, alors vous appartiendrez éternellement à ce milieu. Et la seule chance que vous aurez de devenir millionnaire, ce sera celle de jouer au loto…
Si vous êtes à la recherche d’un emploi, arrêtez de bricoler votre CV. Prenez plutôt ce temps pour décrocher votre téléphone et appeler les personnes qui ont le pouvoir de vous choisir. Vous devrez surmonter votre appréhension. Mais vous vous serez fait remarquer davantage qu’en envoyant un CV au milieu d’une multitude d’autres CV… Alors courage, et allez y !
Passer à l’action : Prenez exemple sur Jean-Claude Van Damme (sérieusement)…
Cela me rappelle l’histoire de Jean-Claude Van Damme :
Quoi que vous pensiez de cet acteur et de ses films, Van Damme a eu le cran de quitter sa Belgique natale en 1982, pour partir à Los Angeles, avec pour ambition de percer dans le cinéma hollywoodien.
Il n’avait que 3000 dollars en poche, et ne savait pas parler anglais.
Là-bas, Van Damme est allé au-devant du producteur Menahem Golan à la sortie d’un restaurant, et lui a fait une démonstration d’arts martiaux sur le parking… Voilà comment Van Damme a obtenu le rôle du capitaine Frank Dux dans Bloodsport, ce rôle qui lui a permis de lancer vraiment sa carrière et de percer…
Pensez-vous que Van Damme aurait obtenu ce rôle en postant son CV à Menahen Golan depuis la Belgique ? Personnellement j’en doute…
Si vous rêvez de parcourir l’Amérique Latine, et que vous passez votre vie à espérer une augmentation de salaire, et l’autorisation de votre patron pour vous absenter 3 mois, vous passerez probablement à côté de votre rêve.
Oui, vous pouvez parfaitement demander une augmentation et des congés sans solde à votre patron. Et peut-être que celui-ci acceptera. De la même façon que Jack Canfield aurait pu accepter de donner le billet de 100 dollars à l’une des personnes qui levaient la main.
Mais vous pouvez aussi décider d’agir VRAIMENT. Et d’agir MAINTENANT. Vous achetez votre billet pour Bogota ce soir et vous partez demain. OK, c’est un peu extrême, et coupé des contraintes matérielles et financières. Mais vous voyez l’idée…
Passer à l’action : L’idée que vous devez garder en tête…
Jack Canfield écrit ceci dans un de ses livres :
« Une manière de faire une chose, c’est votre manière de faire toutes les choses. »
Autrement dit, les prétextes qui vous empêchent d’agir pour prendre ce billet de 100 dollars sont les mêmes que ceux qui vous empêchent d’agir dans la vie.
Comme je le disais au début de cet article, il y a « passer à l’action », et « passer à l’action ».
Dans le premier cas il s’agit de lever le bras, et de s’agiter dans l’espoir que les choses bougent en votre faveur. Vous aurez bonne conscience, mais c’est probablement la seule chose que vous obtiendrez…
Et dans l’autre cas il s’agit de vous demander quelles sont les actions qui auront VRAIMENT de l’impact, même si celles-ci vous font peur aujourd’hui. Et ensuite de braver cette peur !
Comme le dit l’écrivain Ambrose Redmoon :
« Le courage, ce n’est pas l’absence de peur. C’est de juger que quelque chose est plus important que la peur. »
Alors, faites-moi plaisir, arrêtez de vous retenir, et foncez !
« Pour aller où ? »
Passer à l’action : L’exercice que vous devez faire maintenant…
Si vous n’êtes pas encore fixé sur vos objectifs, alors regardez ma dernière vidéo dont je vous parlais au début de cet article : « Réussir sa vie : Attention cet exercice est dangereux ! »
Dans cette vidéo vous trouverez un exercice que j’ai fait il y a quelques années, et qui a peu à peu changé ma vie, de façon radicale…
Bon exercice, et bon visionnage !
La vidéo est disponible ici : « Réussir sa vie : Attention cet exercice est dangereux ! »
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